Ted
J'ai regardé ce film par hasard, parce qu'il n'y avait rien de bien intéressant à regarder et qu'au final peut-être je ne cherchais rien de spécial à regarder.
C'est une comédie américaine, aussi débile qu'une comédie américaine peut l'être et donc tout va bien dans le meilleur des mondes possibles ; que pouvons-nous faire de plus mon cher Leibniz ?
Et puis quelques jours après on entend cette histoire sordide et pourtant banale, ordinaire presque et qui se résume dans l'affaire #aquarius .....
Ces gens dans ce bateaux sont-ils des biens ou des vivants ?
Voilà ma question et, puisque je ne suis qu'un philosophe, je n'ai que des questions et je cherche des réponses possibles.
J'entends les raisons des uns et des autres, et ces uns et autres ne sont pas différents de moi, moi qui vis dans un Pays de droit, loin des guerres, qui plus est loin de la misère car je prends ma voiture tous les jours pour aller au travail, j'ai un salaire confortable et je rentre dans mon Pays d'origine quand je veux et en avion .... donc voilà, j'entends ces fameuses raisons et puis j'ai honte.
J'ai honte parce déjà les fascistes, xénophobes sont au gouvernement dans ce Pays qui est le mien et même si je n'y vis plus, cela m'affecte ; je trouve insupportable et indigne que le fascisme revienne au pouvoir.
Moi, j'y ai cru dans l'article de la Constitution qui interdisait la reconstitution du parti fasciste, de ses idées, de sa vision du monde ; #Salvini est un fasciste et ça ne sert à rien de lui chercher des excuses.
L'autre spécimen qui s'appelle #Grillo est un comique inculte, galvanisé et affecté mentalement donc ce n'est même pas intéressant de l'enfoncer, il est idiot, à part plaindre son sort, je ne vois pas.
Mais au de là de tout ça, j'en reviens à cette histoire, parce que je voudrais comprendre comment on fait quand on doit ramener ces gens, biens ??? à leur point de départ supposé d'origine = un Pays qui s'appelle la Libye.
Si encore ils étaient libyens ..... sauf qu'on en sait rien d'où ils viennent ; par contre on sait que leur dernier point de départ l'ont atteint après des milliers de km et que certes s'ils avaient été comme moi et vous, ils seraient venus ici en avion et avec un visa mais ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas le cas car ils ont quitté des réalités impossibles dans l'espoir de réalités probables....
Les hommes et les pères de mon Pays ont été confrontés à la même contrainte après le fascisme ; ils ont été les migrants incultes et exploités, les ouvriers italiens des usines allemandes et françaises.
C'est dommage de l'oublier ; c'est trahir son histoire, la nier, en avoir honte ; alors que ce dont on devrait avoir honte c'est le fait d'être devenus les bourreaux, sans éthique, sans morale, sans mémoire.