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La Comedia del Arte
Acte 1
Le rideau se lève et l'éclat des projecteurs rend le décor vivant, plus vivant que cette réalité qui passe chaque jour et qui ne saurait les faire vibrer comme ces pas qui annoncent l'entrée des artistes.
C'est la belle à séduire qui nonchalamment ondule sous le mouvement de ses hanches en marquant la cadence sous ses pas langoureux. Un tableau se dessine et offre la vision d'un instant de bonheur où chacun trouve sa place, par l'envie, le désir ou juste le plaisir de se voir l'élu qui ravira ses charmes.
On reste tout d'abord les yeux plein de plaisir, on déshabille du regard en sentant la jouissance faire sa place dans un rêve qui ne saurait être qu'un instant imaginaire, celui là même qui défie la raison..
Le dialogue s'installe dans un monologue qu'on veut comme un échange, mais c'est là le début de la chute sans fin vers une obsession qui perdra la superbe de l'instant précédent qui nous a sublimé.. On lutte et on regarde par dessus son épaule pour savoir si ces actes seront vus ou jugés. On acte et on contourne alors la bienséance qui aurait fait de ce moment un souvenir chaleureux vers lequel on aurait construit de vrais valeurs. On se suffit à sa condition humaine qui nous donne l'excuse de la lubricité dans le sens dans des mots puis celui des gestes. Quel plaisir de se sentir homme au pouvoir phallique qui fait exulter toute la poésie indécente et nous fait oublier que tout ça n'est qu'une scène...
La comedia del Arte, du rire au larmes.. qu'importe lorsque le mâle éjacule fièrement ces mots qui se suffise de son seul consentement.
La comedia del Arte... que le rideau se lève, non pas celui qui aurait pu apporter tendresse et volupté, celui là est celui déguisé en ami qui reste derrière le masque et te caresse le dos pour te consoler descendant vers tes fesses pour mieux te baiser.
Acte 2
Sur la scène dévastée on ne voit que la fragilité de celle qui les a fait rêver mais s'est bien perverti en croyant pouvoir aider les âmes de tous ceux qui assistait lubriquement à ce qu'elle offrait, le coeur à nu, entièrement vouée à les faire rêver. C'est maintenant le froid et cette scène dévastée qui s'efface doucement lorsque les feux des projecteurs s'éteignent... et enfin, comme un soulagement le rideau tombe pour de vrai, celui-là même qui s'était levé pour offrir ces instants de bonheur que chacun a cannibaliser pour ne pas admettre que tout ça n'était qu'un rêve.
Acte 3
Remboursez ! Remboursez criaient-ils...
Un regard a suffit pour dissiper le peu de courage que portaient les frondeurs...
La Comedia del Arte
Fin
Qui êtes-vous ?
Règle pour la victoire : n'attaquer qu'après avoir gagné la bataille
L'Art de la guerre - Sun Zi
Ve siècle avant J.-C
Tant d'impacts sur cette toile résonnent aux cris des désespérés qui mériteraient une justice. Tant de pulsations numériques crient ces vérités exposées mais ne resteront que dans ces paquets pour transiter en étant filtrés inlassablement pour arriver sur des écrans où ils finiront explosés en pixels éphémères. Ces flux qui annoncent l'éveil de générations libérés d'une violente réalité resteront-ils sur cette toile ? Le prix est lourd en vie privée pour réaliser l'upload des consciences qui errent en ayant troqués leur réalité pour l'illusion d'une liberté. Combien d'appels aux hommes masqués seront une bouteille à la mer qui n'atteindra même pas le large car beaucoup ont vendus leur âme au diable pour quelques hits sur un compteur ou faire le buzz quelques heures. C'est la chasse dans la matrice, la cyber-guerre pour le gout du risque... Ils parlent tant de changer les choses que le temps ne leur laisse pas autre chose que de parler et commenter. Ils cherchent à savoir qui, quand, comment, mais la question reste éternellement ! Suis-je capable de lâcher ce venin qui coule aujourd'hui dans mes mots ? Celui qui annonce et dénonce, celui qui trahit par mes mots.
Ne cherchez pas il n'est pas là ! Parmi le silence on l'entend sur la fréquence de flux encore inconnus; là tapis dans l'ombre et évitant bien la lumière des buzz, des rumeurs ou encore des projecteurs. Il aiguise sa lame, trace son chemin, chemine parmi les gigaflops et les pétaoctets pour atteindre son but; restant fluide au travers des firewalls et insensible aux traceurs. Sa lame tranche sans résistance car il n'est pas là, il n'existe pas, c'est tantôt un spoof tantôt un hack et pour finir il n'est pas là... enfin.. on ne le sait pas. La seule chose qui ne fait pas de tout ça une légende urbaine est qu'au final il y a Impact ! Alors on sait qu'il était là ! bits après bits on infléchit la direction et la couleur des flux qui amèneront la matrice à rejeter ce venin qui gangrène le cyberespace pour le pourrir en cybercash !
Pendant ce temps dans la matrice certains tricotent en mailles bien serrées les camisoles que tant s'arrachent en croyant êtres aux premières places. Ils ont juste oubliés le sens des phrases telles que "Nous n'oublions pas" ou "Nous ne pardonnons pas" car pour le reste le doute n'existe pas ! Nous sommes là où vous ne regardez pas...
V : Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Evey : Ça, je le vois.
V : De toute évidence. Je ne mets pas en doute ton sens de l'observation, je ne fais que mettre en exergue le paradoxe qui est de demander à un homme masqué qui il est.
Evey : Oh ? D'accord.
(R)Evolution 2.0
À quoi bon ?
Un chemin dans l'obscur qui relâche sans cesse ces flots d'inepties que le monde singe sans cesse en croyant avoir compris le sens d'un combat qui n'a même pas commencé.
À quoi bon ces impacts numériques qui font vibrer la toile pour finir sans un son sous le flux de mastodontes à qui n'importe que des chiffres sur des compteurs ? Tout se résume en chiffres et consciences soulagées d'avoir cliqué frénétiquement sur des boutons colorés pour ajouter son chiffre, intangible et stupide, qui se perdra sans cesse dans une masse stérile de toute initiative.
Créer c'est résister, cliquer c'est bien crever !
C'est le shoot du siècle, la drogue par excellence qui se diffuse violemment à travers les consciences. Surfer, hacker, petitionner... Le tour de la question se perd dans l'ego; le fantasme du bien et la jouissance du mal ont créés ces terrains où chacun prend sa place, une place bien définie. C'est la place de celui qui n'aura rien à dire, rien à faire, et rien à défaire. Tout est dit, tout est là, il suffit de cliquer !
À quoi bon ?
Alors pourquoi le bien, pourquoi le mal ? pourquoi choisir un camp à cotés d'une masse qui n'a plus rien à dire, plus rien à écrire, plus rien à créer ?
Ranges ton arme mon ami, l'horizon nous attend, j’entends d'ici les bits des consciences perdues qui viendront s'écraser au bord de cet horizon qui leur est inaccessible, laissons les et marchons vers notre seul univers où nous créons sans cesse pour défaire et refaire ce que certains prendront pour de la liberté.
Je ne vous salue pas, encore moins que vos maîtres je ne vous envie pas car dans ce Monde libre il n'y a pas de place pour l'esclave ou son maître.
Un chemin dans l'obscur qui relâche sans cesse ces flots d'inepties que le monde singe sans cesse en croyant avoir compris le sens d'un combat qui n'a même pas commencé.
À quoi bon ces impacts numériques qui font vibrer la toile pour finir sans un son sous le flux de mastodontes à qui n'importe que des chiffres sur des compteurs ? Tout se résume en chiffres et consciences soulagées d'avoir cliqué frénétiquement sur des boutons colorés pour ajouter son chiffre, intangible et stupide, qui se perdra sans cesse dans une masse stérile de toute initiative.
Créer c'est résister, cliquer c'est bien crever !
C'est le shoot du siècle, la drogue par excellence qui se diffuse violemment à travers les consciences. Surfer, hacker, petitionner... Le tour de la question se perd dans l'ego; le fantasme du bien et la jouissance du mal ont créés ces terrains où chacun prend sa place, une place bien définie. C'est la place de celui qui n'aura rien à dire, rien à faire, et rien à défaire. Tout est dit, tout est là, il suffit de cliquer !
À quoi bon ?
Alors pourquoi le bien, pourquoi le mal ? pourquoi choisir un camp à cotés d'une masse qui n'a plus rien à dire, plus rien à écrire, plus rien à créer ?
Ranges ton arme mon ami, l'horizon nous attend, j’entends d'ici les bits des consciences perdues qui viendront s'écraser au bord de cet horizon qui leur est inaccessible, laissons les et marchons vers notre seul univers où nous créons sans cesse pour défaire et refaire ce que certains prendront pour de la liberté.
Je ne vous salue pas, encore moins que vos maîtres je ne vous envie pas car dans ce Monde libre il n'y a pas de place pour l'esclave ou son maître.
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