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Bushido 2.0

BUSHIDO : Le code moral est un condensé du Bushido, la voie du guerrier, code d'honneur et de morale traditionnelle qui régit l'ensemble des arts de combat. C'est le respect formel du code moral que l'on s'est choisi. Il faut savoir que chaque pratiquant qui atteint le niveau de ceinture noire 1er dan devient l'ambassadeur du bushido, code d'honneur et de morale traditionnelle qui régit l'ensemble du Budo.

L'HONNEUR : MEIYO
LA FIDELITE : CHUJITSU
LA SINCERITE : SEIJITSU
LE COURAGE : YUUKAN
LA BONTE ET LA BIENVEILLANCE : SHINSETSU
LA MODESTIE ET L'HUMILITE : KEN
LA DROITURE : TADASHI
LE RESPECT : SONCHOO
LE CONTROLE DE SOI : SEIGYO


 
Connecté dans le cyberespace je surf sur les flux, sans cesse à l'écoute de tous ces messages qui arrivent en vagues je sonde les links à la recherche du bit qui viendra titiller mon esprit, suggérer un défi ou interpeller ma conscience... Aucune règles, aucun interdits, c'est déjà le premier défi.

Alors je pense à toi, et tout ça prend son importance, c'est une évidence.. Pour te mériter il me faut surpasser le Bushido car nulle autre que toi ne me fais vivre, apaisé, rassuré dans ces avenirs qui se créent tous les jours, car aujourd'hui je sais que pour toi,
 
le geste précède la pensée.

La Comedia del Arte


Acte 1
Le rideau se lève et l'éclat des projecteurs rend le décor vivant, plus vivant que cette réalité qui passe chaque jour et qui ne saurait les faire vibrer comme ces pas qui annoncent l'entrée des artistes.
C'est la belle à séduire qui nonchalamment ondule sous le mouvement de ses hanches en marquant la cadence sous ses pas langoureux. Un tableau se dessine et offre la vision d'un instant de bonheur où chacun trouve sa place, par l'envie, le désir ou juste le plaisir de se voir l'élu qui ravira ses charmes.
On reste tout d'abord les yeux plein de plaisir, on déshabille du regard en sentant la jouissance faire sa place dans un rêve qui ne saurait être qu'un instant imaginaire, celui là même qui défie la raison..
Le dialogue s'installe dans un monologue qu'on veut comme un échange, mais c'est là le début de la chute sans fin vers une obsession qui perdra la superbe de l'instant précédent qui nous a sublimé.. On lutte et on regarde par dessus son épaule pour savoir si ces actes seront vus ou jugés. On acte et on contourne alors la bienséance qui aurait fait de ce moment un souvenir chaleureux vers lequel on aurait construit de vrais valeurs. On se suffit à sa condition humaine qui nous donne l'excuse de la lubricité dans le sens dans des mots puis celui des gestes. Quel plaisir de se sentir homme au pouvoir phallique qui fait exulter toute la poésie indécente et nous fait oublier que tout ça n'est qu'une scène...
La comedia del Arte, du rire au larmes.. qu'importe lorsque le mâle éjacule fièrement ces mots qui se suffise de son seul consentement.
La comedia del Arte... que le rideau se lève, non pas celui qui aurait pu apporter tendresse et volupté, celui là est celui déguisé en ami qui reste derrière le masque et te caresse le dos pour te consoler descendant vers tes fesses pour mieux te baiser.

Acte 2
Sur la scène dévastée on ne voit que la fragilité de celle qui les a fait rêver mais s'est bien perverti en croyant pouvoir aider les âmes de tous ceux qui assistait lubriquement à ce qu'elle offrait, le coeur à nu, entièrement vouée à les faire rêver. C'est maintenant le froid et cette scène dévastée qui s'efface doucement lorsque les feux des projecteurs s'éteignent... et enfin, comme un soulagement le rideau tombe pour de vrai, celui-là même qui s'était levé pour offrir ces instants de bonheur que chacun a cannibaliser pour ne pas admettre que tout ça n'était qu'un rêve.

Acte 3
Remboursez ! Remboursez criaient-ils...

Un regard a suffit pour dissiper le peu de courage que portaient les frondeurs...

La Comedia del Arte
Fin

(R)Evolution 2.0

À quoi bon ?
Un chemin dans l'obscur qui relâche sans cesse ces flots d'inepties que le monde singe sans cesse en croyant avoir compris le sens d'un combat qui n'a même pas commencé.
À quoi bon ces impacts numériques qui font vibrer la toile pour finir sans un son sous le flux de mastodontes à qui n'importe que des chiffres sur des compteurs ? Tout se résume en chiffres et consciences soulagées d'avoir cliqué frénétiquement sur des boutons colorés pour ajouter son chiffre, intangible et stupide, qui se perdra sans cesse dans une masse stérile de toute initiative.

Créer c'est résister, cliquer c'est bien crever !


C'est le shoot du siècle, la drogue par excellence qui se diffuse violemment à travers les consciences. Surfer, hacker, petitionner... Le tour de la question se perd dans l'ego; le fantasme du bien et la jouissance du mal ont créés ces terrains où chacun prend sa place, une place bien définie. C'est la place de celui qui n'aura rien à dire, rien à faire, et rien à défaire. Tout est dit, tout est là, il suffit de cliquer !

À quoi bon ?
Alors pourquoi le bien, pourquoi le mal ? pourquoi choisir un camp à cotés d'une masse qui n'a plus rien à dire, plus rien à écrire, plus rien à créer ?

Ranges ton arme mon ami, l'horizon nous attend, j’entends d'ici les bits des consciences perdues qui viendront s'écraser au bord de cet horizon qui leur est inaccessible, laissons les et marchons vers notre seul univers où nous créons sans cesse pour défaire et refaire ce que certains prendront pour de la liberté.

Je ne vous salue pas, encore moins que vos maîtres je ne vous envie pas car dans ce Monde libre il n'y a pas de place pour l'esclave ou son maître.

(R)évolution 2.0 | "Hello World !" | "My God it's full of stars !"

Impact


Lorsque la pensée n'existe plus que par le geste, je ne suis plus qu'un.
Celui qui exprime ce qui me construit chaque jours, à chaque battements, à chaque instant.
L'expression directe d'idées que ne contrôle plus la pensée, car penser m'est trop dur.
En ces instants où mon coeur pense.
En ces silences immenses qui n'attendent plus que ce battement intense et brut pour déclencher le geste.
Pourtant, tout ce temps je n'ai plus de doute sur la pensée, plus de peur sur le geste.
Juste un état profond qui occupe tous mes sens... Tu me manques

L'instant d'après n'existe plus ...
 Impact