Il n'est pas de trêve.
Car, fatalement, tout ce qui doit venir advient, même si parfois c'est
bien plus long que ce que nous voudrions, ce que nous pouvons supporter.
Il arrive alors que nous n'aillions d'autre choix que celui, justement, de
devoir choisir.
Alors que faire, rien n'est écrit et nous trouverons toute forme de
positionnement.
Rentrer les épaules est une solution. Il sera toujours un sceau pour y
mettre un peu de sable et sa tête après. Est ce que cela est à juger, peut
être pas. Après tout, qui a réellement de solution. Déjà s'occuper de soi
est pas mal, et il est toujours possible d'y voir une manière de reprendre
un peu de contrôle sur sa vie.
On peut aussi essayer de construire des petites alternatives, souvent en
bataillant contre la capacité que nous avons toutes et tous à nous
dissocier. Il est toujours plus facile de se diviser que de se
rassembler...
Il arrive un jour où l'on cherche une oreille ou une main à portée, où les
sables mouvants se renferment sur nos élans...
L'entropie de nos relations n'engage à rien, rien d'autre que de se
démener à balayer ce satané désert, sans trop d'autre aide que celle que
nous pouvons nous amener.
Ce qui n'est quelque fois pas grand chose, mais par moment ce qui
transforme une apnée en survie...

LeLaboratoireAnarchiste

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